Lexique

Ce lexique reprend les principaux termes utilisés pour développer les huit thématiques qu'aborde l'outil pédagogique Parcours de street art Anderlecht - Sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux filles.

Ces mots et expressions sont relatifs aux violences faites aux femmes et aux filles ainsi qu'à des sujets connexes et sont classés par ordre alphabétique.

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Agression sexuelle

Contact physique avec une partie sexuelle commis par surprise, contrainte, menace ou violence.(1)

Assignation sexuelle

L’assignation sexuelle est la décision prise par les médecins à la naissance de l’enfant, après l’observation des organes génitaux du bébé, de cocher la case M ou F sur l’acte de naissance. L’assignation sexuelle est en réalité une assignation de genre et elle est obligatoire en Belgique. Lorsqu’un bébé est visiblement intersexe, il n’existe pas de case X permettant qu’il décide lui-même plus tard. Les nouveau-nés aux organes génitaux « non conformes » sont encore trop souvent opérés en urgence pour lever l’ambiguïté sexuelle, parfois en forçant l’avis des parents. Les associations de défense des droits humains militent pour faire interdire ces mutilations génitales.(2)

Autodéfense féministe

Il ne s’agit pas d’un sport de combat visant à prendre le dessus sur l’adversaire, mais d’un ensemble d’analyses d’attitudes et de techniques permettant d’éviter les agressions avant qu’elles n’arrivent. Et si elles ont quand même lieu, l’autodéfense permet d’en limiter les conséquences, sur le moment même et à long terme. Les formations en autodéfense féministe apprennent d’abord à comprendre les violences basées sur le genre, à reconnaître ses propres limites et à les faire connaître aux autres, à se donner le droit de se défendre verbalement et s’il le faut physiquement – en dernier recours – en découvrant ses propres forces insoupçonnées. Il s’agit avant tout d’un instrument de prévention primaire des violences.(3)

Bodyshaming

Blâme ou insulte subie par une personne sur base de l’apparence de son corps.(4)

Bodypolicing

Comportement indirect, direct, involontaire ou volontaire qui tend à corriger ou contrôler les actions d’autrui sur son corps (surtout en matière de poids ou d’expression de genre). Exemple : dire à son ami qu’il s’est un peu arrondi pendant le confinement, qu’il devrait songer à acheter un vélo d’appartement et à manger plus de fruits…(5)

Consentement

Non signifie Non, et Oui signifie Oui. Le consentement est l’accord donné par une personne à une autre pour avoir des relations sexuelles ou pour se marier. Il doit être donné librement et expressément. Il n’est pas possible de parler de consentement lorsqu’une personne est sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool, ou est mineure. Le consentement est une décision unique, ce qui signifie que le consentement à un acte n’implique pas le consentement à d’autres actes, et il est réversible, ce qui signifie qu’il peut être retiré à tout moment.(6)

Continuum des violences sexistes

Toutes les formes de violences sexistes sont liées entre elles par un continuum, une échelle qui, d’un bout à l’autre, forme et maintient un système qui autorise et promeut les violences faites aux femmes et aux minorités de genre. Par ce lien systémique, les violences les plus basses sur l’échelle, considérées comme anecdotiques, ou même pas perçues du tout comme de la violence, permettent en réalité de rendre non préjudiciables, tolérées, voire acceptables ou même encouragées les violences les plus hautes sur l’échelle. Ainsi, la blague graveleuse, le harcèlement de rue, jusqu’au féminicide, il y a un lien (sexiste) ! Pour mettre en avant ce lien entre les violences, les associations féministes estiment qu’il n’existe pas de “petite” violence faite aux femmes.(7)

Crime d’honneur

Le crime d’honneur est le meurtre d’un membre de la famille, le plus souvent d’une femme ou d’une fille, au motif présumé qu’elle aurait jeté le déshonneur sur la famille ou lui aurait fait honte. Ces crimes sont souvent liés à la transgression de la pureté sexuelle et à d’autres comportements prétendument immoraux de la part de ce membre de la famille.(8)

Critères protégés

Seules les discriminations relatives à certaines caractéristiques (avérées ou invoquées) sont punissables par la loi, il s’agit des “critères protégés”. En Belgique, 19 critères sont protégés : la nationalité, une prétendue race, la couleur de peau, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique, l’âge, l’orientation sexuelle, la conviction religieuse ou philosophique, un handicap, le sexe et les critères apparentés que sont la grossesse, l’accouchement et la maternité, ou encore le changement de sexe, l’état civil, la naissance, la fortune, la conviction politique, la langue, l’état de santé actuel ou futur, une caractéristique physique ou génétique ou l’origine sociale ou la conviction syndicale. (Décret de la Communauté française du 12 décembre 2008 relatif à la lutte contre certaines formes de discrimination - M.B. 13.01.2009).(9)

Culpabilisation de la victime

=> Voir Victim blaming

Culture du viol

Il s’agit d’un environnement social favorisant la normalisation et la justification de la violence sexuelle. Elle est enracinée dans le patriarcat et est alimentée par la persistance des inégalités entre les sexes et les préjugés se rapportant au genre et à la sexualité.(10)

Cyberharcèlement

=> voir Harcèlement en ligne

Cyberintimidation

=> voir Intimidation en ligne

Cybersurveillance

=> voir Surveillance en ligne

Cyberviolence

=> voir Violence en ligne

Discrimination

Fait d’agir vis-à-vis d’une personne non pas en fonction de ce qu’elle dit ou fait, mais plutôt en s’appuyant sur le fait qu’elle appartient à un groupe de personnes donné et que, concernant ce groupe, je pense que… (le stéréotype).(11)

Selon l’article 1 de la loi 2008-496 du 27 mai 2008, modifié par la loi n°2017-256 du 28 février 2017, “constitue une discrimination […] la situation dans laquelle, sur le fondement de son origine, de son sexe, de sa situation de famille, de sa grossesse, de son apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son patronyme, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, de son état de santé, de sa perte d’autonomie, de son handicap, de ses caractéristiques génétiques, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales, de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée, une personne est traitée de manière moins favorable qu’une autre ne l’est, ne l’a été ou ne l’aura été dans une situation comparable”.(12)

Doxing

Il s’agit de la diffusion publique de renseignements privés de la victime ou relatifs à son identité. Le doxing est l’une des formes de cyberviolence.(13)

Expression de genre

Attitude, comportements et apparence qu’une personne décide d’adopter dans la société, comme la façon de s’habiller, de marcher, de parler, par exemple. L’expression de genre ne correspond pas forcément à l’identité de genre.(14)

(Voir : « sexe », « genre » et « identité de genre »)

Femelle

Personne de sexe femelle (sans considération de son genre).(15)

Féminicide /Fémicide

Le féminicide désigne l’assassinat ou le meurtre d’une femme simplement parce qu’elle est une femme, mais peut aussi faire référence à toute mort donnée à une femme ou une fille. Le féminicide diffère toutefois de l’homicide, car c’est un crime perpétré dans des circonstances spécifiques. En effet, la plupart des cas de féminicide sont commis par des partenaires ou des ex-partenaires et sont le résultat de longs abus commis au sein du foyer, de menaces ou d’agissements intimidants, de violences sexuelles ou de situations où les femmes ont moins de pouvoir ou de ressources que leur conjoint ou ex-conjoint.

La loi du 29 juin 2023 contre les féminicides en distingue plusieurs types :

  • le féminicide intime (par exemple, d’une compagne) ;
  • le féminicide non intime (d’une femme dans un réseau de prostitution) ;
  • le féminicide indirect (à la suite d’un avortement forcé ou d’une mutilation génitale féminine).(16)

Femme

Personne de genre et/ou de rôle social féminin (sans considération de son sexe).(17)

Filicide

1) Meurtre par une mère ou un père de son enfant 2) Parent ayant commis le meurtre de son enfant. (18)

Genre

Le genre désigne les rôles, les comportements, les activités et les attributions socialement construits et qu’une société donnée considère comme appropriés » pour « les individus en fonction du sexe qui leur a été assigné à la naissance(19)

(Voir : « sexe », « identité de genre » et « expression de genre »)

Harcèlement

Fait d’adopter, à plusieurs reprises, un comportement menaçant dirigé envers une personne, conduisant celle-ci à craindre pour sa sécurité physique et psychologique. Les harceleur·euse·s peuvent agir individuellement ou en groupe, et leurs actions peuvent inclure : des appels téléphoniques ou des textos importuns, des menaces de mort, une traque permanente, des visites répétées au domicile, l’offre de cadeaux ou des sollicitations constantes. Un tel comportement peut déboucher sur de la violence physique, voire un meurtre(20)

Harcèlement de rue/Harcèlement sexiste dans l’espace public

Le harcèlement sexiste dans l’espace public est l’action d’imposer des propos et/ou des comportements à des personnes en raison : de leur sexe ; de leur genre ; ou de leur orientation sexuelle.

Ces propos ou comportements ont pour effet de porter atteinte à la dignité des personnes visées en créant une situation humiliante, intimidante, offensante, dégradante et/ou un climat hostile. Le harcèlement sexiste vise généralement les femmes, mais aussi toutes les personnes qui transgressent les normes sociales de genre véhiculées par le patriarcat (c’est-à-dire les personnes LGBTQI+) et il les cible spécifiquement parce que ce sont des femmes ou des personnes LGBTQI+.(21)

Harcèlement en ligne (cyberharcèlement*)

Harcèlement par le biais des outils numériques. Exemples :

  • Envoi répété de menaces ou fausses accusations par courriel ou messages (intimidations, insultes, commentaires humiliants).
  • Rédaction et propagation de messages menaçants ou inexacts sur des sites web.
  • Vol d’identité ou de données privées.
  • Publication de photos ou de vidéos d’une personne en mauvaise posture.(22)

 

(*) : Au terme « cyberharcèlement », il peut être préférable d’utiliser l’expression « harcèlement en ligne ». En effet, cyber réfère à quelque chose de virtuel, quelque chose que, du coup, certain·e·s pourraient considérer comme « non réel ». Or, le harcèlement en ligne est réel et a des effets tout aussi réels.

Harcèlement sexiste en ligne

Le harcèlement sexiste en ligne, c’est-à-dire sur Internet, en ce compris sur les réseaux sociaux, les jeux en ligne, les forums, les sites de rencontres, etc., est une extension du harcèlement sexiste dans l’espace public hors ligne. C’est un délit punissable par la loi belge !(23)

Harcèlement sexuel

Situation dans laquelle un comportement non désiré à connotation sexuelle, s’exprimant physiquement, verbalement ou non verbalement, survient avec pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d’une personne et, en particulier, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. (Décret de la Communauté française du 12 décembre 2008 relatif à la lutte contre certaines formes de discrimination - M.B. 13.01.2009.)(24)

Homme

Personne de genre et/ou de rôle social masculin (sans considération de son sexe).(25)

Hypersexualisation

Phénomène qui “consiste à donner un caractère sexuel à un comportement ou à un produit qui n’en a pas en soi” (Pierrette Bouchard, “La sexualisation précoce des filles”, 2005) et qui comprend le fait d’utiliser de façon excessive des stratégies de séduction corporelle (vêtements, maquillage…). — Monde selon les Femmes a.s.b.l.(26)

Identité de genre

L’identité de genre fait référence au genre auquel une personne a le sentiment d’appartenir, qui peut ou non correspondre au sexe biologique qui lui a été assigné à la naissance ou au genre qui lui est attribué par la société.(27)

(Voir :« sexe », « genre » et « expression de genre »)

Intersectionnalité

Lorsque nous abordons de manière générale les violences basées sur le genre envers les femmes et filles, il est important d’éviter une approche universaliste, c’est-à-dire, de simplifier volontairement les débats en question en considérant les femmes comme égales devant l’injustice qui leur est faite en tant que femme. Il faut tenir compte de la diversité des vécus et de l’impact qu’ont les violences sur les femmes en fonction de leurs histoires et de leurs appartenances respectives. Autrement dit, le défi consiste à analyser la situation sous un angle intersectionnel.(28)

L’intersectionnalité, terme théorisé par Kimberley Krenshaw en 1989, [...] est un outil qui met en lumière la complexité qui résulte de l’imbrication de divers rapports de pouvoirs (racisme, sexisme, queerphobie, âgisme, validisme, etc.) vécue par une personne. L’intersectionnalité nous apprend que les discriminations doivent être abordées dans leur ensemble et être pleinement comprises, plutôt qu’étudiées individuellement.

L’intersectionnalité est un terme qui vise à appréhender la complexe articulation entre les potentielles identités et inégalités d’une même personne. Il faut aborder la femme que nous avons en face de nous sans braquer les projecteurs sur les seules violences domestiques vécues, par exemple, mais également sur son âge, son éventuel handicap, son statut de séjour sur le territoire, etc.(29)

Intersexe, intersexué·e

Adjectif qualifiant les « personnes qui naissent avec des caractéristiques sexuelles (anatomie sexuelle, organes reproducteurs, structure hormonale et/ou niveaux d’hormones et/ou motif chromosomique) qui ne correspondent pas aux définitions typiques du masculin ou du féminin. Le terme “intersexe” est un terme générique qui englobe le spectre des variations des caractéristiques sexuelles qui se produisent naturellement au sein de l’espèce humaine. Le terme “intersexe” reconnaît le fait que, physiquement, le sexe est un spectre et que les personnes présentant des caractéristiques sexuelles divergeant du masculin ou du féminin existent.

Les caractéristiques sexuelles sont déterminées dès la naissance, que l’on soit intersexe ou non. Toutefois, le fait que quelqu’un possède un corps intersexe peut apparaître à différents moments de la vie : à la naissance, pendant l’enfance, à la puberté ou même à l’âge adulte. En fonction des circonstances spécifiques de la vie et du degré de tabou dans l’entourage, une personne peut apprendre qu’elle a un corps intersexe à un très jeune âge ou plus tard dans la vie. Certaines personnes intersexes ne le découvrent jamais. Selon l’Organisation des Nations Unies, au moins 1,7 % de la population [,soit près d’1 personne sur 60,] le haut de la fourchette étant comparable à la proportion de personnes aux cheveux roux. Être intersexe concerne les caractères du sexe biologique et ne désigne ni l’orientation sexuelle ni l’identité de genre.(30)

Intersexuation

Fait de « naître avec des caractéristiques sexuelles (anatomie sexuelle, organes reproducteurs, structure hormonale et/ou niveaux d’hormones et/ou motif chromosomique) qui ne correspondent pas aux définitions typiques du masculin ou du féminin. »(31)

Intimidation en ligne (cyberintimidation*)

La cyberintimidation (cyberbullying) consiste à envoyer des messages intimidants ou menaçants. La cyberintimidation est l’une des formes de cyberviolence.(32)

(*) Remarque : au terme « cyberintimidation », il est préférable d’utiliser l’expression « intimidation en ligne ». En effet, cyber réfère à quelque chose de virtuel, quelque chose que, du coup, certain·e·s pourraient considérer comme « non réel ». Or, l’intimidation en ligne est réelle et a des effets tout aussi réels.

Islamophobie

Racisme anti-musulman : terme attesté en français dès le début du XXe siècle. […].(33)

Mâle

Personne de sexe mâle (sans considération de son genre).(34)

Mariage des enfants

Le mariage d’enfants désigne tout type de mariage où l’un des conjoints ou les deux sont âgé·e·s de moins de 18 ans. Il est contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui énonce : “Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.” Les filles sont plus susceptibles d’être mariées alors qu’elles ne sont encore que des enfants et, par conséquent, d’être forcées d’abandonner l’école en s’exposant à d’autres formes de violences.(35)

Mariage forcé

Union contractée sans le libre consentement d’un des deux époux ou si le consentement d’au moins un des époux a été donné sous la violence ou la menace (article 146 ter du Code civil belge cité par le site Mon mariage m’appartient).(36)

Mutilations génitales

Les mutilations génitales sont l’ensemble des procédures destinées à modifier volontairement les organes génitaux ou à causer des lésions à ces organes pour des raisons non médicales.

Mutilations génitales féminines (MGF)

Les mutilations génitales féminines (MGF) font référence à des procédures destinées à altérer délibérément les organes génitaux féminins ou à causer des lésions pour des raisons qui ne sont pas médicales. Elles sont classées en quatre grandes catégories, et tant les pratiques que les motivations qui les sous-tendent varient d’un pays à l’autre. Les MGF résultent de normes sociales, souvent considérées comme une étape nécessaire à la préparation des filles pour leur mariage et leur entrée dans l’âge adulte ; elles sont généralement motivées par des croyances anciennes sur le genre et ce qui doit être son expression sexuelle appropriée. Elles ont été reconnues pour la première fois comme une forme de violence en 1997 par le biais de la déclaration conjointe émise par l’OMS, l’UNICEF et le FNUAP.(37)

Mutilations génitales intersexes

Les mutilations génitales intersexes (MGI) sont des interventions sur des corps intersexes sains. Elles sont pratiquées lorsque, selon des notions sociétales et médicales, les parties génitales externes d’un individu n’ont pas l’air suffisamment “normales” pour passer pour des parties génitales “masculines” ou “féminines”.(38)

Orientation sexuelle

L’orientation sexuelle décrit une caractéristique de l’attrait sexuel, physique ou psychologique envers les hommes, les femmes, les deux ou aucun des deux. L’orientation sexuelle est indépendante de l’identité et de l’expression de genre.(39)

Parties sexuelles du corps

Parties du corps considérées comme intimes et ayant un caractère sexuel. On en compte cinq : la bouche, entre les cuisses, les fesses, les seins et le sexe.

Patriarcat

Au sens large, le patriarcat désigne la manifestation et l’institutionnalisation de la domination des hommes sur les femmes et les enfants au sein de la famille et de la société en général. Il sous-entend que les hommes détiennent le pouvoir dans toutes les institutions sociales importantes et que les femmes sont privées de l’accès à ce pouvoir. Il ne sous-entend pas que les femmes sont totalement impuissantes ni totalement privées de droits, d’influence et de ressources, mais certainement qu’elles ont collectivement moins de pouvoir, d’influence et de ressources que les hommes.(40)

Organisation sociale basée sur la domination masculine. Le patriarcat signifie littéralement “le règne du père” : c’est un système dans lequel les hommes sont considérés comme les détenteurs légitimes du pouvoir dans le cercle familial, dans les affaires et en politique.(41)

Rôles (des femmes et des hommes) de genre

Les rôles attribués aux femmes et aux hommes sont des comportements acquis au sein d’un groupe ou d’une communauté donnée ou de tout autre groupe spécial qui conditionne le type d’activités, de tâches et de responsabilités perçues comme typiquement masculins ou féminins. Les rôles des femmes et des hommes sont attribués en fonction de l’âge, de la classe sociale, de la race, de l’ethnicité ou de la religion, ainsi que de l’environnement géographique, économique ou politique. Les changements des rôles des femmes et des hommes sont souvent le résultat d’une évolution du contexte économique, social ou politique. (Stratégie pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2010-2015 – SEC(2010), 1080 final).(42)

Comportements jugés appropriés et acceptés compte tenu du genre dans une culture donnée. Ces rôles sont généralement en lien avec les concepts de masculinité et de féminité.(43)

Sexe

Partie du corps présentant des attributs sexuels de type “mâle (pénis, bourses)”, “femelle (grandes lèvres, petites lèvres, clitoris)” ou “intersexe”.(44)

Les différentes caractéristiques biologiques et physiologiques des hommes et des femmes, telles que les organes reproducteurs, les chromosomes et les hormones.(45)

Ensemble des caractéristiques biologiques sexuelles primaires ou secondaires (génétiques, épigénétiques, endocriniennes, squelettiques...) utilisées pour catégoriser entres autres les mammifères, dont les êtres humains. Malgré un grand nombre de variantes intersexuées, deux catégories sont officiellement reconnues : “mâle” et “femelle”.(46)

Le sexe renvoie également à cinq types de caractéristiques physiologiques. Chacune d’entre elles présente plus de deux possibilités :

  1. Chromosomes : XX, XY, XXY, XX/XY, X, X/XY…
  2. Gonades : par exemple ovaires, testicules, les deux ou aucun des deux.
  3. Hormones : par exemple peu d’œstrogènes et beaucoup de testostérone, peu de testostérone et beaucoup d’œstrogènes.
  4. Organes reproducteurs : par exemple internes, comme l’utérus, le vagin et la prostate, p. ex. externes, comme le clitoris et le pénis de tailles différentes.
  5. Caractéristiques de la puberté, par exemple pilosité légère, développée ou très développée et différents niveaux de développement de la poitrine.

Nous naissons avec les quatre premières sortes de caractéristiques sexuelles. La cinquième se développe plus tard, par la réponse ou la réaction du corps aux hormones pendant la puberté.(47)

Sexisme

”Utilisation des différences physiques et biologiques entre les sexes [et des idées associées à ces différences] comme prétexte pour établir des différences de statut, de position, de droits… entre garçons et filles, hommes et femmes. Cette utilisation des différences se traduit par des paroles, des gestes, des comportements ou des actes qui excluent, marginalisent ou infériorisent un sexe par rapport à l’autre. Ce terme renvoie presque toujours à la domination, consciente ou non, des hommes sur les femmes.”
Discrimination toi-même, Ministère de la Communauté française de Belgique, 2010.

“Idéologie qui érige la différence sexuelle en différence fondamentale entraînant un jugement sur l’intelligence, les comportements et les aptitudes.”
Étude LH2, 2013. Relation de travail entre les femmes et les hommes, Conseil supérieur de l’Égalité Professionnelle, France.(48)

Sexting non consensuel

L’envoi de messages à connotation sexuelle ou sexting non consensuel implique la transmission électronique de messages ou de photos explicites sans le consentement du destinataire. Le sexting est l’une des formes de cyberviolence.(49)

Surveillance numérique (cybersurveillance*)

Surveillance opérée par le biais d’outils numériques en vue de contrôler la personne surveillée. Plusieurs formes de cybersurveillance existent :

  • La personne doit être joignable en permanence et/ou est obligée d’envoyer une photo d’elle, pour prouver l’endroit où elle se trouve, sous peine de menaces. Un exemple de message type : “Prouve-moi que tu es chez ta mère. Il faut que je reconnaisse le décor. Tu as cinq minutes.”
  • Surveillance à distance par des logiciels espions installés par le ou la partenaire, sur le téléphone portable, tablette et/ou ordinateur de la victime, dans le but de surveiller ses activités, déplacements et relations. Les logiciels sont difficilement détectables et permettent d’avoir accès aux contacts, de lire les messages et de contrôler l’historique des appels.
  • Obligation de communiquer les mots de passe pour avoir accès aux réseaux sociaux et transactions bancaires. Sans logiciel espion, cette menace s’appelle la cybersurveillance imposée. Conséquence possible : réduire l’autonomie financière et freiner l’accès aux démarches administratives.(50)

(*) Remarque : au terme « cybersurveillance », nous préférons le terme « surveillance en ligne ». En effet, cyber réfère à quelque chose de virtuel, quelque chose que, du coup, certain·e·s pourraient considérer comme « non réel ». Or, la surveillance en ligne est réelle et a des effets tout aussi réels.

Survivant·e de violence

Le terme de survivant/survivante de violence désigne toute personne ayant subi des violences sexuelles ou basées sur le genre. Il est synonyme de “victime”, mais est généralement préféré parce qu’il implique la notion de résilience.(51)

Ne souhaitant pas se voir “enfermées” dans un statut de victimes de violences sexuelles, ce qui les définit par l’agression subie, certain·e·s préfèrent se qualifier de survivant·e·s, ce qui met l’accent sur le processus de résilience et de réparation qui s’inscrit dans la durée. D’autres assument la place de victimes, à défendre dans une société où cette position est souvent associée à l’idée de faiblesse, voire de posture — quand on parle de victimisation, par exemple, c’est rarement pour faire preuve d’empathie envers les victimes.(52)

Stéréotypes

Croyance partagée concernant les caractéristiques personnelles, généralement des traits de personnalité, mais souvent des comportements, d’un groupe de personnes.(53)

Viol

Le viol est tout acte de pénétration vaginale, anale ou orale non consentie, commis sur une autre personne en utilisant une partie du corps ou un objet. Il peut être commis par toute personne connue ou inconnue de la victime, même dans le cadre de relations matrimoniales ou autres, ou lors de conflits armés.(54)

Actes sexuels non consentis comportant habituellement des rapports sexuels ou une autre forme de pénétration, commis par la force physique, la coercition ou un abus d’autorité. Amener une personne à se livrer avec une tierce personne à des actes de nature sexuelle non consentis peut également constituer un viol. Une victime de viol peut être consciente ou inconsciente, et l’auteur·e ou les auteur·e·s peuvent être une personne ou un groupe de personnes connues de la victime, ou des étranger·ère·s.(55)

Viol correctif

Le viol de correction ou correctif est une forme de viol perpétré contre une personne en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre. Il est destiné à inciter la victime à adopter un comportement hétérosexuel ou une identité de genre “normalisée”.(56)

Violence

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la violence comme suit : “L’usage délibéré ou la menace d’usage délibéré de la force physique ou de la puissance contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fort d’entraîner un traumatisme, un décès, un dommage moral, un maldéveloppement ou une carence.”(57)

Violence administrative

La violence administrative est la confiscation de documents (carte nationale d’identité, permis de conduire, livret de famille, carte vitale…). Elle concerne notamment les femmes d’origine étrangère. La rupture de la vie commune peut avoir une incidence sur le droit de séjourner sur le sol français. Il arrive, également, à l’occasion d’un séjour à l’étranger, que le conjoint confisque le passeport de sa femme pour l’empêcher de revenir sur le sol français.(58)

Violence à l’égard des femmes et des filles (violence sexiste*)

La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l’égard des femmes comme ”tout acte de violence basée sur le genre entraînant, ou pouvant entraîner, des souffrances ou des troubles physiques, sexuels ou mentaux. Cette définition inclut la menace de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée.” De même, la violence à l’égard des femmes et des filles englobe, sans s’y limiter, la violence physique, sexuelle et psychologique intrafamiliale ou au sein de la communauté en général, et qui est perpétrée ou tolérée par l’État.(59)

Violence basée sur le genre

La « violence fondée sur le genre [désigne] tout type d’acte préjudiciable perpétré contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur genre, de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre, réels ou perçus ».(60)

L’expression “Violences basées sur le genre – ou VBG” est utilisée afin de décrire les vulnérabilités des femmes et des filles face aux violences en raison de leur subordination aux hommes dans les systèmes patriarcaux. L’expression est aussi utilisée afin de référer à toute forme de violence liée aux rôles socialement attribués aux hommes, aux femmes, aux garçons et aux filles, tout comme les violences contre les hommes en relation avec les normes de masculinité et/ou les violences contre les personnes et les groupes homosexuels, bisexuels ou transgenres en relation avec les normes et l’identité sexuelle. Il est communément admis que les VBG affectent principalement les femmes et les filles. Les termes “VBG” et “violences à l’égard des femmes” sont souvent utilisés de manière interchangeable, car la plupart des violences faites aux femmes (par des hommes) ont des motivations sexistes, et parce que la violence fondée sur le genre touche les femmes de manière disproportionnée.(61)

(Voir « Violence à l’égard des femmes et des filles » et « Violence basée sur l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre »).

Violence basée sur l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre

Tout type d’acte préjudiciable perpétré contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle, identité ou expression de genre, entraînant, ou pouvant entraîner, des souffrances ou des troubles physiques, sexuels ou mentaux. Cette définition inclut la menace de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée.(62)

Les personnes appartenant à la communauté LGBTQI+ sont souvent victimes de multiples discriminations et préjugés. Ceux-ci peuvent avoir lieu notamment dans le domaine professionnel, de l’éducation, lors de la recherche d’un logement ou dans l’accès aux soins de santé. Dans de nombreuses parties du monde, ces personnes subissent également des violations et atteintes graves des droits humains en raison de leur identité ou choix sexuel et affectif.(63)

Violence domestique

La violence domestique [...] est tout modèle de comportement visant à exercer et à maintenir un pouvoir ou contrôle sur l’autre. Elle englobe toutes sortes d’actes physiques, sexuels, émotionnels, économiques et psychologiques (ou la menace de tels actes) de nature à influencer une autre personne.(64)

Elle s’exerce entre individus appartenant au noyau familial et comprend la maltraitance d’enfant, la violence entre partenaires et la violence des enfants envers les ascendant·e·s.(65)

Violence économique

Elle consiste à rendre (ou tenter de rendre) une personne financièrement dépendante en maintenant un contrôle total sur ses ressources financières, en refusant l’accès à l’argent et/ou en lui interdisant d’aller à l’école ou de travailler.(66)

Le contrôle des dépenses faites par sa partenaire, l’interdiction de travailler ou encore le non-paiement de la pension alimentaire après une séparation font partie des violences économiques.(67)

Violence émotionnelle

=> voir Violence psychologique

Violence en ligne (cyberviolence*)

La violence en ligne ou violence numérique, à l’égard des femmes en particulier, désigne tout acte de violence commis, assisté ou aggravé par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (téléphones mobiles, Internet, médias sociaux, jeux informatiques, messagerie de texte, courriels, etc.) simplement parce qu’elles sont des femmes.

Les violences en ligne prennent diverses formes : cyberintimidation, sexting non consensuel, doxing, etc.(68)

(*) Remarque : au terme « cyberviolence », il est préférable d’utiliser l’expression « violence en ligne ». En effet, cyber réfère à quelque chose de virtuel, quelque chose que, du coup, certain·e·s pourraient considérer comme « non réel ». Or, la violence en ligne est réelle et a des effets tout aussi réels.

Violence entre partenaires

Toute forme de violence physique, sexuelle, psychique ou économique entre les époux ou personnes cohabitant ou ayant cohabité et entretenant ou ayant entretenu une relation affective et sexuelle durable. […] On entend par violences dans les relations intimes un ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes de l’un des partenaires ou ex-partenaires, qui visent à contrôler et dominer l’autre. Elles comprennent les agressions, les menaces ou les contraintes verbales, physiques, sexuelles, économiques, répétées ou amenées à se répéter, portant atteinte à l’intégrité de l’autre et même à son intégration socioprofessionnelle. Ces violences affectent non seulement la victime, mais également les autres membres de la famille, parmi lesquels les enfants. Elles constituent une forme de violence intrafamiliale. Les violences dans les relations intimes sont, le plus souvent, la manifestation, dans la sphère privée, des relations de pouvoir inégales entre les femmes et les hommes encore à l’œuvre dans notre société.

[…] Il apparaît que dans la grande majorité, les auteurs de ces violences sont des hommes et les victimes, des femmes.(69)

Violence liée à l’honneur

Une étude phénoménologique réalisée à la demande de l’Institut et du SPF Intérieur définit la violence liée à l’honneur comme suit : “Le terme ‘violence liée à l’honneur’ renvoie à un continuum de formes de violences où la prévention ou la réparation d’une atteinte à l’honneur sexuel et familial ‒ dont le monde extérieur est au courant ou risque de le savoir ‒ constitue le motif principal. Il peut s’agir de l’honneur d’un individu, de la famille ou de la communauté. La violence peut émaner ou être soutenue par plusieurs personnes et être tournée vers plusieurs victimes.

Une violence commise principalement à l’égard des femmes et qui se fonde sur des traditions injustes où prime un système patriarcal de la famille. La violence liée à l’honneur peut toutefois également toucher les hommes. Les filles et les femmes se comporteraient par exemple de façon indigne lorsqu’elles passent du temps avec des garçons ou des hommes, lorsqu’elles sont amoureuses d’une personne qui n’a pas été choisie par la famille, lorsqu’elles commettent un adultère ou lorsqu’elles en sont soupçonnées (à tort). Les hommes risquent quant à eux de subir des violences liées à l’honneur lorsqu’ils ne répondent pas au rôle social que la société attend d’eux.

Généralement, l’une de formes de pression ou de violence suivantes est utilisée afin de protéger ou de restaurer l’honneur : la personne est contrôlée, elle a moins de chances de se développer, elle est maltraitée, battue, elle reçoit des coups de pied, on lui tire les cheveux, on la pousse contre le mur… La forme la plus extrême de violence liée à l’honneur est le crime d’honneur […].(70)

(Voir « Crime d’honneur »)

Violence numérique/Violence en ligne

Les technologies de l’information et de la communication offrent de nombreuses possibilités visant à faciliter la vie personnelle, sociale et professionnelle d’une personne. Cependant, ces technologies ont aussi un côté sombre. En effet, elles constituent un outil supplémentaire pour alimenter la violence de genre. Cette dernière peut se produire n’importe où : dans la rue, sur le lieu de travail ou encore en ligne.

La violence de genre en ligne peut prendre différentes formes. Parmi elles, nous retrouvons notamment la violence sexuelle en ligne, par exemple à travers la diffusion ou la menace de diffusion de contenus à caractère sexuel, mais également le partage en ligne de messages de haine (de manière privée ou publique), le cyberharcèlement, etc.(71)

Remarque :
Le Registre des instruments est un document, disponible en ligne, qui recense tous les outils, publications et projets créés et rendus disponibles par la société civile dans la lutte contre la violence de genre en ligne.(72)

Violence physique

Elle suppose une agression physique ou une tentative d’agression du partenaire — coups et blessures, coups de pied et coups de poing, brûlures, tirage par les cheveux, gifles, pincements, morsures, etc. — en refusant l’accès aux soins médicaux ou en obligeant à la consommation d’alcool et/ou de drogues, ou en utilisant tout type de force physique. Elle entraîne aussi parfois des dégâts matériels.(73)

Type de violence où une personne (ou un groupe de personnes) utilise une partie de son corps ou un objet pour blesser quelqu’un, ou prendre le contrôle d’une victime.(74)

Violence psychologique/ Violence émotionnelle

Toutes les formes de violence englobent un aspect psychologique, dans la mesure où leur principal objectif est de blesser l’intégrité ou la dignité de l’autre. Par ailleurs, il existe certaines formes de violence qui recourent à des méthodes inclassables dans d’autres catégories, qui sont ce que l’on appelle des violences psychologiques “pures”, comme l’isolement ou l’internement, la rétention d’informations, la désinformation ou encore les menaces. Dans la sphère privée, la violence psychologique englobe les comportements menaçants sans éléments de violence physique ou verbale, par exemple, les actes se référant à des actes de violence antérieurs, ou l’ignorance et la négligence intentionnelles d’une autre personne. Dans la sphère publique, la mise à l’écart des jeunes femmes ou des jeunes hommes qui n’agissent pas selon les rôles traditionnels de genre est un exemple courant de cette violence. Cette mise à l’écart est généralement pratiquée par les groupes de pairs, mais des adultes responsables, comme les enseignant.e.s et les coachs sportif·ve·s, peuvent parfois s’en rendre coupables. En gros, cela consiste à exclure la victime de certaines activités de groupe. L’intimidation, comme dans la sphère privée, peut également être utilisée.(75)

Elle consiste à provoquer de la peur par l’intimidation ; à menacer de se nuire à soi-même, à son partenaire ou à ses enfants, à détruire des biens, voire des animaux de compagnie ; à jouer un “jeu psychologique” ou manipulateur ; ou à obliger à l’isolement de la personne, en la privant de voir ses amis, sa famille, d’aller à l’école ou au travail.

[…] Elle consiste à miner le sentiment d’estime de soi d’une personne par le biais de critiques constantes, à la déconsidérer en minimisant ses capacités, à la traiter de tous les noms ou à proférer des menaces verbales, à nuire à la relation du partenaire avec ses enfants ou encore à ne pas le/la laisser voir ses amis et/ou sa famille.(76)

Type de violence où une personne (ou un groupe de personnes) recourt intentionnellement à la coercition et à des menaces pour effrayer et prendre le contrôle d’une personne ou d’un groupe de personnes. La violence psychologique précède ou accompagne souvent la violence physique et sexuelle dans les relations intimes (violence domestique). Mais elle peut se produire dans tout autre type de milieu, par exemple sur le lieu de travail ou à l’école.(77)

Violence sexiste

=> voir Violence à l’égard des femmes et des filles

Violence sexuelle

La violence sexuelle se réfère à tout acte sexuel, tentative d’acte sexuel ou tout autre acte exercé par autrui contre la sexualité d’une personne en faisant usage de la force, quelle que soit sa relation avec la victime, dans n’importe quel contexte. Cette définition englobe le viol, [...], les tentatives de viol, les contacts sexuels non consentis et d’autres moyens de coercition sans contact physique.(78)

Il s’agit de tout acte sexuel commis contre la volonté de la personne qui la subit, soit qu’elle s’y refuse, soit qu’elle ne puisse donner son consentement en toute connaissance de cause : cas des enfants, des handicapés, de toute personne sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue privée de ses moyens, inconsciente, etc.

Les violences sexuelles couvrent les situations suivantes : agression sexuelle/harcèlement sexuel/viol/viol correctif/culture du viol.(79)

Violence verbale

La violence verbale est une atteinte personnelle, comme les critiques (en privé ou en public), la moquerie, les insultes particulièrement blessantes, les reproches au sujet de personnes aimées, la menace d’autres formes de violence contre la victime ou une personne qui lui est chère. Parfois aussi, les violences verbales peuvent viser les antécédents de la victime, et notamment sa religion, sa culture, sa langue, l’orientation sexuelle (qu’on lui attribue), ou encore ses traditions. Conscient·e·s des points les plus sensibles de leur victime sur le plan émotionnel, les agresseur·euse·s s’en servent souvent de cible pour lui faire mal, l’humilier et la menacer. Pour l’essentiel, la violence verbale subie par les femmes parce qu’elles sont des femmes est dite “sexiste” [...]. La violence verbale fondée sur le genre dans la sphère publique est largement liée aux rôles de genre : elle inclut les commentaires et les plaisanteries sur les femmes, ou présentant les femmes comme des objets sexuels (plaisanteries sur la disponibilité sexuelle, la prostitution, le viol, etc.). Beaucoup de brimades sont aussi basées sur la sexualité (perçue) des jeunes, et notamment des garçons. L’utilisation régulière et négative de mots tels “queer” et “pédé” est souvent traumatisante pour les personnes perçues comme gays et lesbiennes.(80)

Sources

  1. « Quels mots pour définir les violences sexistes et sexuelles ? », Brut, 25 novembre 2020, disponible sur https://www.brut.media/fr/news/les-bons-mots-pour-definir-les-violences-sexistes-et-sexuelles-1313c1c1-9ead-4bd0-8743-3d84f7ed47f5, consulté le 09/07/2023.
  2. M. DOGAHE, L. MALGHEM, L. MERNIER, J. ROBERT, C. WERNAERS, A. YANCY et alii, Les mots du contre-pouvoir. Petit dico féministe, antiraciste et militant, édition revue et augmentée, Italie, Éditions Academia, 2022, p. 20. (Voir « Intersexe » et « Mutilations génitales »).
  3. M. DOGAHE, L. MALGHEM, L. MERNIER, J. ROBERT, C. WERNAERS, A. YANCY et alii, Les mots du contre-pouvoir. Petit dico féministe, antiraciste et militant, op. cit., p. 21.
  4. Ibid., p. 26.
  5. Idem.
  6. ONU Femmes, Foire aux questions : Formes de violence à l’égard des femmes et des filles. (sans date), disponible sur https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/types-of-violence#:~:text=Foire%20aux%20questions%20%3A%20Formes%20de,quotidien%20dans%20tous%20les%20pays, consulté le 09/07/2023.
  7. M. DOGAHE, L. MALGHEM, L. MERNIER, J. ROBERT, C. WERNAERS, A. YANCY et alii, Les mots du contre-pouvoir. Petit dico féministe, antiraciste et militant, op. cit., p. 34.
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  23. SOFELIA, Dossier pédagogique : Le harcèlement sexiste virtuel est RÉEL !, 1er septembre 2020, disponible sur https://www.sofelia.be/product/dossier-pedagogique-le-harcelement-sexiste-virtuel-cest-reel-fond-blanc/
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  27. Migrant Women & Girls Toolbox-IOM Belgium and Luxembourg, (s.d.), disponible sur https://belgium.iom.int/migrant-women-girls-toolbox, op. cit.
  28. Ibid.
  29. M. DOGAHE, L. MALGHEM, L. MERNIER, J. ROBERT, C. WERNAERS, A. YANCY et alii, Les mots du contre-pouvoir. Petit dico féministe, antiraciste et militant, op. cit., p.68.
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  68. ONU Femmes, Foire aux questions : Formes de violence à l’égard des femmes et des filles. (sans date). disponible sur https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/types-of-violence#:~:text=Foire%20aux%20questions%20%3A%20Formes%20de,quotidien%20dans%20tous%20les%20pays, consulté le 09/07/2023.
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  70. Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, Violence liée à l’honneur, (sans date), disponible sur https://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/violence/violence_liee_a_lhonneur, consulté le 10/07/2023.
  71. Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, Registre des instruments, (sans date), disponible sur https://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/violence/registre_des_instruments, consulté le 09/07/2023.
  72. https://igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/downloads/registre_des_instruments_developpes_par_la_societe_civile_dans_la_lutte_contre_la_violence_de_genre_en_ligne.pdf, consulté le 10/07/2023.
  73. ONU Femmes, Foire aux questions : Formes de violence à l’égard des femmes et des filles, (sans date), disponible sur https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/types-of-violence#:~:text=Foire%20aux%20questions%20%3A%20Formes%20de,quotidien%20dans%20tous%20les%20pays, consulté le 09/07/2023.
  74. A.-R. PANDEA, D. GRZEMNY, E. KEEN et alii, Question de genre. Manuel pour aborder la violence fondée sur le genre affectant les jeunes, op. cit., disponible sur https://rm.coe.int/questions-de-genre-manuel-pour-aborder-la-violence-fondee-sur-le-genre/16809e1c35, consulté le 06/07/2023.
  75. Ibid.
  76. ONU Femmes, Foire aux questions : Formes de violence à l’égard des femmes et des filles, (sans date), disponible sur https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/types-of-violence#:~:text=Foire%20aux%20questions%20%3A%20Formes%20de,quotidien%20dans%20tous%20les%20pays, consulté le 09/07/2023.
  77. A.-R. PANDEA, D. GRZEMNY, E. KEEN et alii, Question de genre. Manuel pour aborder la violence fondée sur le genre affectant les jeunes, op. cit., p. 271, disponible sur https://rm.coe.int/questions-de-genre-manuel-pour-aborder-la-violence-fondee-sur-le-genre/16809e1c35, consulté le 06/07/2023.
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  80. A.-R. PANDEA, D. GRZEMNY, E. KEEN et alii, Question de genre. Manuel pour aborder la violence fondée sur le genre affectant les jeunes, op. cit., p. 271, disponible sur https://rm.coe.int/questions-de-genre-manuel-pour-aborder-la-violence-fondee-sur-le-genre/16809e1c35, consulté le 06/07/2023.