Gestation pour autrui : Faut-il légiférer ?


Présence et Action Culturelles est heureux de vous inviter à sa rencontre-débat, le mardi 24 octobre (12h à 14h), afin d'échanger ensemble autour de la question de la gestation pour autrui. Le terme « gestation pour autrui » (GPA) désigne les situations où une femme, la mère porteuse, accepte de porter et de mettre au monde un enfant pour un couple. En Belgique, la GPA n’est pas interdite et est pratiquée depuis les années 90 par quatre hôpitaux universitaires à Liège, Bruxelles, Gand et Anvers. Placée sous l’autorité de comités d’éthique multidisciplinaires, sa pratique en milieu hospitalier est encore marginale. On estime que 200 cas seulement ont été traités en Belgique depuis 1997. Dans 60 % des cas, la GPA se négocie à l’intérieur d’une même famille, et pour 20% des cas, la mère porteuse est une amie proche des parents d’intention. Les défenseurs de la GPA militent pour que la GPA soit encadrée juridiquement en envisageant un modèle de GPA dit éthique, volontaire et qui serait de l’ordre de l’altruisme. Ces derniers considèrent ce modèle comme fondamentalement opposé à la démarche et à l’esprit des GPA dites commerciales qui impliquent des transactions financières et comporteraient plus de risque d’exploitation du corps de femmes fragilisées. Mais qu’en est-il de ces différences entre pratiques ? Est-ce que la GPA pourrait-elle être fondamentalement non-commerciale ? Pourrait-on envisager de mettre sur le même pied d’égalité GPA et PMA (procréation médicalement assistée) et envisager son soutien par la sécurité sociale ? Un encadrement juridique éviterait-il forcément ses dérives ou légitimerait-il les conditions d’instrumentalisation du corps des femmes ? Peut-on parler d’altruisme ou de démarche volontaire chez la mère porteuse sans prendre en compte le contexte de vie où jouent les rapports sociaux de sexe mais aussi les rapports de classes entre riches et plus démunis ? Et si la GPA était moins une question de parentalité que de patriarcat ? // Autant de questions qui seront débatues avec : ► Valérie Lootvoet directrice de l’Université des Femmes ► Yves Martens-Honoré rédacteur en chef de la publication « Ensemble ! » ► Julie Tessuto conférencière gesticulante auteure de « Ma petite robe rose et mes nibards : culture du viol, sexualité et féminisme ». °° Informations/réservations : 02/545.77.68 ou par courriel : concetta.amella@pac-g.be (nombre de places limité, possibilité de sandwich sur demande) ----- PROCHAINS MIDIS DE PAC // 21 novembre - Militer par l’affect, la colère est-elle un bon moteur de lutte? // 19 décembre - Publicité et espace public, faut-il tout accepter?

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